Marche dans Florence

Voldo errait de ville en ville depuis qu'il avait quitté son tombeau, une semaine auparavant. Son esprit torturé, ainsi que la voix de son maître qui résonnait en lui, le guidaient dans l'errance solitaire qui le caractérisait, sans pour autant que cela l'aide à avancer dans sa double quête. Il marchait lentement, de sa démarche étrange, semblable à un zombie, tout en promenant son regard vide à droite et à gauche, sans pour autant voir quoi que ce soit, évidemment. Ses oreilles bourdonnaient au son des cloches de la cathédrale située sur la grande place de la ville de Florence. Douze coups furent sonnés, signalant l'heure de la pause déjeuner pour les commerçants et les écoliers.

Voldo hûmait l'odeur des mets délicieux que préparaient avec affection de nombreuses personnes à l'égard de leur famille. Quelque chose d'appétissant se formait en mélangeant le parfum de chaque plat, et ce résultat effleurait les narines du viel aveugle, qui se surprit à resentir une grande faim. Il se dirigea donc vers l'un des magasins encore ouverts, et se servit dans un cageot de fruits. Mais aussitôt après, le marchand le surprit et tenta de l'arrêter à mains nues, ce qui lui valut de finir avec la carotide entaillée, son sang s'écoulant jusqu'à former une mare coagulée. Voldo quitta la boutique, sans faire accorder la moindre importance au fait de marcher dans la flaque, ce qui eut pour effet de marquer son chemin de traces rouges...

Après avoir terminé son repas à l'ombre d'un saule pleureur, le vieil aveugle se remit en marche, progressant le long des quais de la ville, appréciant la douce caresse du vent sur sa peau meurtrie. Les heures passèrent, mais rien ne semblait pouvoir arrêter l'homme de parcourir la ville, en passant par les différentes ruelles mal famées où quelques corps supplémentaires furent trouvés après le passage de Voldo. Etrangement, non seulement ces cadavres appartenaient à d'anciens brigands de Florence, mais en plus on pouvait remarquer de nombreuses traces de tortures, sur leur visage et leur corps...

Le gardien du Tombeau marqua soudain un temps d'arrêt, suite à quoi il se prit la tête entre ses mains et poussa un long râle, semblable à un cri d'agonie. Le gémissement prit fin aussi brusquement qu'il avait commencé, et Voldo reprit sa promenade, comme si rien ne s'était passé. Pourtant, il marqua un nouvel arrêt quelques heures plus tard, plantant son regard vide en direction de la cathédrale qui se dressait fièrement devant lui. En effet, le vieil aveugle avait parcouru entièrement la ville, et venait de retomber à son point de départ.

*Voldo...Quelqu'un est là...dans la cathédrale...*

Le protecteur du trésor de son maitre avança lentement, trainant sa jambe droite sur quelques mètres, avant de pousser les grandes portes de la Basilique. Arrivé à l'intérieur, il marcha de long en large, cherchant à detecter cette présence dont son maitre venait de lui parler.

Après le carnage qu’il avait fait en Chine, le chevalier azur c’était rendu en Italie, plus précisément dans la ville de Florence. Des rumeurs prétendaient qu’un antique fragment d’une arme légendaire y était jalousement gardé par le Vatican. Que les agents du Pape l’avait cacher au confins de la cathédrale de se qui était l’une des plus belle ville d’Italie.

Se dissimulant dans une drapé noir et masquant sa soif de sang et sa ténébreuse aura, il s’infiltra sans trop de problème dans la cité qui était le fleuron du renouveau Italien, la discrétion était cette fois de mise, il devait semé la germe du chaos dans le monde, ceci a fin de transformé cette terre en un vaste champ de carnage et de désolation. Pour se faire il devait insuffler la haine et la soif de sang dans le cœur des hommes, si toutes les attentions étaient tournées uniquement vers lui, sa satisfaction ne serait pas complète. Il voulait que la guerre ravage se monde, que les hommes s’entretue et fassent coulé eux même le sang de leurs frères et de leurs semblable. C’était beaucoup plus amusant ainsi, la terreur humaine règnerait sur le monde et il serait le maître de se royaume cauchemardesque, lorsqu’il serait de nouveau complet, il serait invincible.

Quelques gueux tentèrent de l’agresser, des brigands sans intérêt…n’ayan pas eux le bon sens d’évité l’être le plus maléfique de se monde comme la peste. Il n’eu pas besoin de sortir son arme et de se dévoilé pour ôté leurs vies…une décharge d’énergie ténébreuse eux raison de leurs pitoyables existences et Nightmare pu continuer sa quête vers le mal absolu. Il marcha d’un pas rapide lorsque la cathédrale fut en vu, hâtant le pas afin de retrouvé au plus vite son fragment…et riant intérieurement de son futur massacre. Aucun de ses pitoyables rats du Vatican ne survivraient a son passage…il était le fléau des mortelles et des dieux, il était le mal !

Poussant doucement, presque délicatement la lourde porte de boit barré d’acier, il entra sans faire plus de bruit que le commun des fidèles de la religion de l’homme Jésus. Même à cette heure de la journée il y avait une foule de croyant conséquente, en majorité des vieillards et des enfants…des enfants a peine entré dans la préadolescence et qui chantait pour le cœur de l’église, accompagné par l’orgue, récitant les litanies de foie des serviteurs de l’homme Jésus.

Refermant la porte derrière lui, l’oeil rougeoyant, Nightmare s’avança dans l’allé central de la cathédrale. D’un geste, il se débarrassa du linceul d’ébène qui l’occultait et brandit son épée maléfique prêt à trancher ces hommes stupides et arrogants, avalant les paroles insensées des prêtres comme si elle était de miel. La sottise des humains n’avait donc aucune limite…

La panique gagna la foule des chrétiens quand les premiers corps sectionné volèrent à travers la maison de Dieu. Des prières de pitié et de pardon s’élevèrent dans le tumulte et le vacarme. Mais Nightmare n’avait pas l’intention d’épargner qui que se soit aujourd’hui, ni demain, ni jamais !

Voldo entra tranquillement dans la cathédrale. Il marchait d’un pas lent, traînant sa jambe droite comme s’il ne s’en rendait pas compte. Mais au fond, peu lui importait. Son attention était fixé sur ce qui l’entourait. Voldo laissa ses oreilles chercher à capter le moindre son qui pourrait l’informer sur la présence de la personne qu’il cherchait. Une chose était sûre au moins: son maître l’avait guidé jusqu’ici, donc quelqu’un d’important en lien avec sa mission s’y trouvait forcément. Le Gardien du Tombeau ne doutait absolument pas de la sagesse de son seigneur, qui ne lui avait jamais fait défaut jusqu’à présent d’ailleurs.

L’aveugle évoluait entre les rangées de bancs de chaque côté de l’allée en direction du coeur de la cathédrale. Son nez venait de repérer une forte odeur qui ne lui disait rien de bon. Aussi Voldo décida d’ignorer finalement le parfum de la chair humaine dégagée, il le savait, par les prêtres et autres croyants rassemblés en ces lieux. Son ouïe captait facilement tout son présent dont la majorité constituait les chants religieux entonnés par une foule de priants. L’ancien garde du corps ne fit guère attention à ces personnes insignifiantes. Il aurait volontiers mis fin à cette cacophonie, mais son maître lui avait enseigné que faire du mal aux gens dans un lieu saint représentait un sacrilège sévèrement puni. Ce point importait peu à Voldo, cependant il savait que son seigneur ne tolérait pas non plus ce genre de crime, et cela suffisait amplement au vieil homme comme raison de laisser ces innocents en paix.

*Voldo...sacrilège!Voldo! Sacrilège!*

L’aveugle ne comprenait pas ce que voulait dire son maître. Après tout, l’aveugle n’avait fait de mal à personne. Mais soudain, des cris terrorisés suivis d’une forte odeur de sang prirent place dans la cathédrale. Le Gardien du Tombeau comprit alors ce qu’avait tenté d’expliquer son Seigneur. Quelqu’un venait d’entrer dans la chapelle et commettait un véritable génocide. Cet acte mit Voldo hors de lui, non pas qu’il se souciait de la vie des autres, mais plutôt à cause du lieu où un tel mal était commis. Il se dirigea donc vers le responsable du carnage, tandis qu’autour de lui plus une seule respiration ne se faisait entendre, si ce n’était celle du meurtrier. L’ancien garde du corps pouvait sentir la présence de son vis-à-vis juste devant lui.

*Voldo! Il sait pour la quête!*

L’aveugle ne se le fit pas dire deux fois et poussa un râle où se mêlaient la folie qui l’habitaient et la fureur causée par le sacrilège. Puis, il dégaina ses katars et se mit en position. Le message était clair: le combat ne pourrait pas être évité, quelle qu’en soit l’issue...

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