Ephemeral Dream...L'ultime mélange des violons qui résonnaient avec des percussions mystiques....De la tristesse et de la rage se lisaient dans la combattante aux yeux noisettes, qui effectua un passage dans le château construit sous Hideyoshi Toyotomi, le japonais le plus fou après Oda Nobunaga. Cette chanson était accompagné d'une chute de fleurs de cerisiers qui parsemaient l'arène, entourée de flerus de neige.... Fleur de neige était la traduction de Setsuka, la femme à la peau blanche qui connut le rejet des autres, car elle ne leur ressemblait point.
A présent, cette démone au combat voulut donc se venger de l'assassin de son maître. Pourtant, les deux hommes s'étaient battus en duel, et son maître périt des jours après le combat, sous ses blessures graves. Mais Setsuka ne l'entendait pas de cette oreille. Car le guerrier qu'était Mitsurugi n'était qu'un vil assassin pour la jeune femme, un homme sans morale. Peut-être avait-il oublié le fait qu'il avait combattu autrefois un homme qui avait pour arme l'ugetsu kageuchi. Tellement de combattants étaient entrés dans la vie de ce japonais qui ne vivait que pour lui même. Devenu ronin, il cherchait le moyen de combattre les armes à feu ou de jet, qu'utilisaient respectivement les européens et la famille Tanegueshima. Ainsi, se souvenir d'un homme qui se battait avec une arme cachée ne faisait pas partie de ses priorités. Et Setsuka le savait! Elle devait trouver les preuves manquantes. Ce fut alors qu'elle croisa une femme à l'allure étrange dans sa route.
Elle portait une robe orange et aussi un voile qui dissimulait grandement son visage et son corps. Derrière elle se cachait un petit garçon qui ressemblait étrangement à un Chinois. Ils croisèrent le chemin de la soi-disante japonaise. D'une vois étrange et douce, la demoiselle, dans la nuit, dit:
"-Vous m'avez l'air d'être alimenter par la vengeance jeune demoiselle. Sachez qu'un sentiment d'amerturme me bouleverse aussi. La tristesse guide aussi mon coeur. Dans vos yeux, je vous vois accablée et sachez que moi aussi, je ne connais pas le bonheur. Un homme me l'a arraché."
Ils étaient dans une ruelle, éloignée des gens pour ne pas les réveiller. Baissant la tête après son discours, elle attendit la réponse de Setsuka. Cette femme avait pourtant l'air quasiment irréelle, presqu'un fantôme. Vivante, elle l'était parce que ses membres bougeaient, sa voix portait et ses yeux mélancoliques aussi bougeaient. Son enfant ne restait pas en place et posa multiples questions à sa moment, tout en demandant comment allait son père, qu'il appela Long. La jeune femme ne lui répondit pas par tristesse, car un poids s'était installeé dans son coeur perturbé. De nationalité Chinoise, son père maîtrisait l'art des Nunchakus doubles, et n'hésitait pas à montrer son talent. Connu dans une partie de l'empire du milieu, sa popularité s'étala au Japon, même s'il n'était pas aussi célèbre que ce fils de fermier, Mitsurugi. Marié jeune, et ayant des enfants adolescent, le ronin consacra sa vie au combat à la mort de toute sa famille, car il n'avait plus aucun attache. Pestant contres les armes à feu, la fierté d'un guerrier selon lui se mesurait à sa propre force, et non à celle des armes de jet. Mais l'histoire d'Heishirô se bousculait dans la tête de cette Chinoise tourmentée.