Comme Raphael s'est libéré, j'abandonne mon ancien personage (Zyred) pour tenter d'incarner notre bretteur national.
J'espere que ça conviendra.
Nom: Sorel
Prénom: Raphaël
Taille: 1m 70
Poids: 72kg
Caractère:
Tout dans le maintient et dans le comportement de Raphaël indique ses origines nobles. Avant sa contamination, c’était un homme qui pouvait se montrer charmant avec ceux qui avaient mérité son respect. Sa haute éducation et son éloquence naturelle en faisait un interlocuteur éclairé et agréable. Ses manières de noble et sa galanterie font partie intégrante de son charme.
Mais depuis sa rencontre avec Nightmare, le caractère de Raphaël s’est modifié du tout au tout. Son arrogance s’est trouvée démultiplié et il est désormais persuadé d’être supérieur à l’ensemble de l’humanité. Méprisant envers ses adversaires, il considère désormais les humains comme des larves apeurées, de la vermine qu’il exploite et massacre sans remords.
Malgré ces changements, Raphaël reste un homme extrêmement soucieux des questions d’honneurs. Protecteur, il est prêt à mourir pour sa fille adoptive.
Arme: Rapière
Nom de l'arme: Flambert
Discipline: Rapière de Sorel.
Famille: Il a laissé son passé et sa famille derrière lui quand il a quitté le domaine familial. En revanche, il à adopté une petite fille : Amy qui compte plus que tout pour lui.
Arène: Romanian valley Castle siège
Thème musical: endless warfare
Histoire:
Enfant d’une grande famille noble Française, Raphaël à été élevé dans l’optique de devenir le nouveau comte de Rouen une fois que ses parents seraient devenus incapables d’assurer cette tache. Il reçu donc une excellente éducation. Les meilleurs professeurs du compté lui enseignèrent les lettres et les sciences, l’art de l’étiquette et de la diplomatie ainsi que tout ce qu’un futur Seigneur se dois de savoir.
Mais déjà à cette époque, Raphaël montrait des signes de son attitude rebelle et nonchalante ainsi que de son esprit belliqueux. Bien avant d’avoir l’age de tenir une épée en main, il courrait voir les soldats s’entraîner dans la cour du château à chaque instant de libre et s’entraînait avec un bâton à reproduire les mouvements que les gardes effectuaient à l’entraînement.
Ainsi, lorsque le père de Raphaël initia personnellement son fils au délicat maniement de la rapière, le jeune garçon se montra particulièrement doué. Il maîtrisa les bottes secrètes de sa famille en un temps record et impressionna son paternel par son talent.
L’adolescence de Raphaël s’est donc déroulé sous les meilleurs hospices. S’il ne manquait pas de succès auprès des jeunes filles nobles, il aimait à piocher parmi les classes sociales inférieures. Les jeunes gueuses de la région trouvaient entre ses cuisses de quoi remplir le ventre qu'elle prétendait vide. Les paysans ne semblaient toutefois pas souvent comprendre la chance qu'avaient leurs enfants. Aujourd'hui, la plupart de ces bâtards sont valets de ferme voire écuyers au château.
Mais Raphaël n’était pas fait pour être comte. Régir un château ? S’occuper de l’impôt et écouter les doléances des gueux ? Pouah ! Le jeune homme rêvait d’aventure, de parcourir les routes en bravant d’innombrables dangers et de sauver la veuve et l’orphelin ! Pas de passer sa vie dans une forteresse humide ! Ainsi, après l’une de ses innombrables disputes avec ses parents, il fit ses bagages et partit explorer le monde, la rapière au flan.
Il survécu un temps en temps que mercenaire ou garde du corps, plaçant son épée au service de ceux qui payaient le mieux. Mais un jour, alors qu’il passait la nuit dans une auberge d’un petit village du nord de la France, il fut accusé d’un vol qu’il n’avait pas commis et faillit être pendu sans le moindre jugement. Par chance, il fut sauvé par une petite orpheline du nom d’Amy qui le fit sortir de prison la veille de son exécution. C’était la première fois que quelqu’un l’aidait sans attendre de récompense en retour. Fuyant avec la petite, Raphaël se jura de toujours la protéger et de tout faire pour la rendre heureuse.
Les mois qui suivirent furent la période la plus heureuse de la vie du chevalier. Il appris les rudiments de la rapière à sa fille qui se montra fort douée et qui développa un style de combat propre à elle plus en rapport avec sa carrure. Les deux compagnons vécurent quelques aventures ensemble jusqu’au jour où Raphaël entendit parler du chevalier azur.
A cette époque, Siegfried, sous l’influence de l’épée maudite, ravageait la région, massacrant allégrement des armées entières et détruisant tous les villages qu’il croisait, ne laissant aucun survivant.
Raphaël décida de se lancer à la poursuite du monstrueux chevalier pour deux raisons. Tout d’abord pour se tailler une réputation de héros, ensuite pour assurer un avenir prospère à sa fille.
Traquant sa proie durant plusieurs semaines, Raphaël parvint à rattraper le chevalier azur dans le château d'Ostrheinsburg. Le combat qui s’ensuivit fut titanesque. Mais, incapable de rivaliser face au pouvoir destructeur de Soul Edge, le français fut vaincu. Au moment où son adversaire se préparait à lancer son coup de grâce, Raphaël, dans un ultime effort, frappa l’épée maudite en son centre avant de tomber dans es pommes. Par chance, le chevalier azur s’enfuit sans achever le duelliste, laissant l’opportunité à Amy de soigner son père.
Infecté par l’énergie maléfique que dégageait Soul Edge, Raphaël n’aurait jamais du survivre. Mais il se produisit un phénomène étrange. Lorsque Amy soignait son père adoptif, une partie de l’énergie sombre investit la jeune femme. Le père et la fille ont survécu, mais a quel prix ? Désormais, ils n’avaient plus rien d’humains…
Etrangement, c’est Amy qui fut le plus atteint par la sombre magie de Soul Edge. Elle était désormais devenue « inadaptée » au monde qui l’entourait. Raphaël entra alors dans une rage folle. Si Amy n’était pas adaptée au monde, alors il changerait le monde pour que sa fille puisse y vivre ! Et pour cela, un seul moyen. S’emparer de Soul Edge.
Après avoir « récupéré » un château roumain, Raphaël tenta des expériences sur les paysans de la région en leur insufflant une partie de l’énergie de Soul Edge. Rapidement, la terre autour de château commença à se transformée, corrompue par l’énergie maléfique. Les habitants des villages voisins se changèrent en des créatures étranges, plus tout à fait humains mais moins atteints que les occupants du château.
Mais un jour, Raphaël eu vent d’une certaine pierre sacrée, capable de guérir les êtres atteint par la corruption de Soul Edge. Comprenant qu’un tel artefact était un danger pour lui et pour sa fille, le duelliste se décida à repartir à l’aventure afin de détruire la pierre sacrée, mais aussi afin de trouver Soul Edge et l’utiliser pour corrompre d’avantage le monde.
Laissant le château aux mains de sa fille, Raphaël repartit en chasse du chevalier Azur.
Post-Rp :
Le soleil amorçait sa longue descente dans le ciel lorsque Raphaël pénétra dans le village. Enfin, village n’était peut être pas le terme approprié. Le hameau, constitué d’une demi-douzaine d’habitations et d’une sorte d’épicerie, ne figurait même pas sur la carte de l’épéiste.
Pourtant, c’était exactement le type d’endroit que Raphaël recherchait. Le chevalier errant avait vidé sa gourde quelques lieux auparavant et avait la gorge aussi sèche qu’un jour d’été sur les champs du midi. Il lui fallait trouver un puis avant de pouvoir reprendre la route.
Faisant avancer son cheval au pas sous la chaleur du soleil de midi, le français ne cessait de jeter de rapides coups d’œil furtifs autour de lui. Le hameau semblait vide. Peut être les paysans étaient ils tous aux champs. Mais ce n’était pas la seule explication logique.
En effet, Raphaël avait commis quelques délits dans les villages qu’il avait croisé sur sa route. Le cheval qu’il montait par exemple, n’était autre que le pur-sang d’un riche noble Hongrois que le chevalier errant avait… emprunté aux palefreniers de sa seigneurie lors de son passage dans les écuries de Vienne. L’épéiste n’était qu’à quelques jours de la ville et une troupe déterminée lancée à sa recherche aurait très bien pu le doubler et préparer une embuscade dans un lieu comme celui-ci.
C’est donc avec prudence que Raphaël remonta la seule rue du hameau et s’arrêta au puis du village. Parvenu jusqu’ici sans encombre, le noble descendit de cheval et déboucha sa gourde.
Sentant plus qu’il ne vit les gardes sortir des habitations, Raphaël laissa tomber sa gourde pour mettre la main sur le pommeau de sa rapière. Une dizaine de soldats hongrois l’entourait. Apparemment les gardes n’avaient pas voulu utiliser leur arc, de peur d’abattre le cheval. Le capitaine, l’épée au poing, s’approcha de lui et pris la parole.
-Rend toi sans faire d’histoire.
Un sourire méprisant apparu sur les lèvres de l’épéiste.
-Navré, mais j’ai d’autres priorités.
Et Raphaël tourna le dos à la soldatesque pour ramasser sa gourde. Les yeux exorbités, le capitaine regarda son adversaire se pencher pour remplir le récipient à l’onde pure du puis. Le soldat eu un rictus de dégoût avant de faire signe à ses hommes d’attaquer.
-Et bien tu payeras ce cheval de ta vie ! Tuez-moi ça !
Les soldats, trop heureux d’en découdre, tirèrent leur lame au clair et chargèrent l’étrange voleur de chevaux. Celui-ci, tranquillement, reposa sa gourde sur la margelle du puis et, la rapière toujours au fourreau, se tourna pour faire face à ses adversaires.
Il affronta leur charge comme s'il attendait la danse suivante dans un bal, les bras croisés et impassibles sans même prendre la peine de dégainer sa lame avant qu'ils ne soient presque sur lui. Alors il se mit à danser, sa grâce instantanément muée en pas de mort fluide. Il ne resta pas immobile face à eux, il se fraya un chemin jusqu'a leurs cœurs. Parfois, cinq ou six hommes le cernaient avec des épées, des haches et des massues, mais seulement pour le temps bref que mourir leurs prit. Quand tous fut terminé, il se trouvait à quelques toises du puis, seul parmi les morts et les râles des mourants.
Jetant un rapide coup d’œil dédaigneux au capitaine, Raphaël rengaina son arme et s’approcha de son cheval. En passant devant le corps sans vie du chef des gardes, l’épéiste lâcha un unique mot chargé d’un mépris inimaginable.
-Cloporte.
Puis il remonta sur son cheval et quitta le village du coté opposé a celui où il était entré. Le cheval avançait lentement sous le soleil de plomb de l’après midi. Mais peu importe la vitesse, Soul Edge serait bientôt entre ses mains.